Rapport de voyage : Nelson-Calgary-Saskatoon-Winnipeg

 — Oct. 16, 200516 oct. 2005

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Nelson – Calgary – Saskatoon – Winnipeg, 4 – 18 octobre 2005
Un rapport de voyage par Stuart Brown, Centre canadien d’œcuménisme
A. NELSON 4 – 5 octobre

1. Le but principal de mon premier long voyage au service du Centre était de remettre le prix 2004 de mérite œcuménique à la Nelson Area Refugee Coalition, une alliance de sept paroisses de diverses confessions de la ville de Nelson (CB) qui collaborent depuis 1991. La Coalition a déjà installé des familles du Vietnam, du Guatemala, de Bosnie, du Togo et de Colombie dans les montagnes autour du lac Kootenay. De très bonne heure je me suis rendu à l’aéroport Pierre Trudeau pour mon vol à Calgary, où j’ai pris un petit avion pour le saut à Castlegar.

2. Le pasteur luthérien Nolan Gingrich, président de la Coalition a envoyé son ami Jim Plamondon pour me conduire les 45 km à Nelson. Ce soir, la Coalition s’est réunie à l’Église Unie de Nelson pour un buffet. Il y avait une cinquantaine d’assistants : Église Unie, luthériens, anglicans, catholiques romains, presbytériens, baptistes, mennonites, et les nouveaux membres de l’église des doukhobors, et deux des familles parrainées. J’ai fait un petit discours esquivant l’histoire et les intérêts du Centre, et j’ai présenté notre plaque au pasteur de l’Église Unie, David Boyd. Après avoir offert quelques exemplaires de notre revue (y compris deux en français), j’ai causé avec plusieurs personnes avant de rentrer avec Nolan et Jill Gingrich.

3. J’ai déjeuné et j’ai refait mes valises. Nolan m’a amené à la cathédrale Mary Immaculata pour une discussion avec lui, David Boyd, la sœur Margaret et Lucille Vulcano : nous avons discuté plusieurs sujets, surtout le défi de poursuivre l’idéal œcuménique dans un contexte où les responsables civils semblent hostiles à toute expression de foi, et les chefs religieux semblent préoccupés par leurs soucis « internes », même si plusieurs confessions se trouvent confrontées par les mêmes problèmes. Nolan m’a amené en ville pour un bon repas avant de me ramener à l’aéroport de Castlegar pour mon vol à Calgary.

B. CALGARY 5 – 7 octobre

4. Anna Tremblay, responsable œcuménique du diocèse catholique romain de Calgary, m’attendait à l’aéroport de Calgary. Elle m’a conduit au Christian Life Centre des FCJ (Fidèles Compagnes de Jésus), où l’on m’avait réservé une chambre. Ce soir, dans ce Centre même, j’ai dîné avec dix personnes : quelques membres de la commission œcuménique du diocèse c-r et plusieurs couples du chapitre local d’Interchurch Families. J’ai décrit le CCO et son travail, et nous avons discuté des avenirs possibles pour l’œcuménisme. J’ai constaté un engagement profond à l’idéal de l’unité des chrétiens, un désir de manifester cette union par tous les moyens disponibles et une certaine inquiétude vis-à-vis des obstacles apparents, surtout dans le thème que la moisson était grande et les ouvriers peu nombreux.

5. Jeudi 6, Anna m’a d’abord amené au Centre pastoral catholique pour rencontrer des représentants des églises dites « burlap » (baptiste, unie, c-r, luthérienne, anglicane et presbytérienne) et deux projets œcuméniques : Rachel, pour les femmes abusées, et Neighbour Link, pour les démunis. Nous étions généralement d’accord sur l’importance de soutenir ces efforts diaconaux et les contacts spirituels (Semaine de Prière en janvier, un culte commun l’après-midi de Pentecôte, études bibliques).

6. À midi Anna et moi étions au Jewish Centre pour rencontrer les adeptes du dialogue judéo-chrétien, qui connaît déjà quarante ans d’activité à Calgary. Nous avons échangé des impressions sur l’évolution du dialogue et sur le souhait d’encourager le dialogue triangulaire avec les musulmans, et aussi les liens bilatéraux. Il y avait une douzaine de personnes à cette rencontre.

7. La troisième réunion de la journée était de nouveau au Centre pastoral catholique. Avec Anna, Herbert Beerens de l’Église Baptiste et Julien Hammond du diocèse c-r d’Edmonton, j’ai causé avec dix musulmans. J’étais très impressionné par le caractère « œcuménique » de la délégation, qui comprenait des sunnis, ja`faris, ismâ`îlis et ahmadis. Hatim Zaghloul (président du Conseil musulman de Calgary), et le Dr Naweed Syed de la mosquée ja`farite étaient les principaux interlocuteurs, mais chaque personne a dit son mot. (Un des ismâ`îlis, Almounir Dewji, avait lu mon petit livre The Nearest in Affection, et il a fait des commentaires très gentils, surtout sur ma description des diverses branches de l’islam.) Il y a un fort engagement pour le dialogue de la part de ces musulmans, et ils espèrent développer des contacts plus serrés avec les groupes d’Edmonton, de Vancouver et le Comité dit national dont je suis censé devenir coprésident au mois de janvier 2006.

8. Ce soir j’avais le grand privilège de dîner avec les sœurs FCJ qui habitent le Christian Life Centre. J’avais reçu des courriels de mes collègues à Montréal, mais c’était trop tard pour contacter le bureau et j’ai donc téléphoné à mon épouse pour lui confier mes réponses.

9. Pour la plupart du matin de vendredi 7, j’ai parlé avec Herbert Beerens aux sujets divers de nature œcuménique ou des rapports islamo-chrétiens, au Canada, en Afrique et ailleurs.

10. Le lunch ce vendredi était encore un rassemblement œcuménique, avec Anna, Julien, Don et Steve Hill (directeur de mission pour la Corporation catholique albertaine de santé). Nous avons surtout réfléchi sur l’idée que nous passons à travers un hiver œcuménique, mais nous nous sommes enfin persuadés que le printemps arrivait, et nous avons reconnu le devoir de nos offices de cultiver les perce-neiges.

11. À son bureau, Anna m’a permis d’envoyer des courriels et de téléphoner à Margaret. Ensuite, Anna et moi avons essayé de faire le bilan de ma visite, qui nous semblait plutôt positif, avec de bonnes échanges de perspective et un nouvel engagement pour le dialogue, surtout chez les musulmans. Samedi matin j’ai déjeuné seul sur le goûter que les sœurs m’avaient préparé la veille, et Anna m’a ramené à l’aéroport.

C. OKANAGAN 8 – 10 octobre

12. Je me suis casé pendant la longue fin de semaine des Actions de Grâce, chez ma mère à Kelowna, et chez ma fille cadette à Vernon; elle a convoqué ma belle-mère de Coldstream et ma fille aînée avec ses deux enfants de Lumby. Je n’ai pas vu mon gendre, qui devait travailler dans un restaurant, mais nous avons bien apprécié ses efforts quand nous avons mangé le dindon qu’il avait cuit. Je n’avais pas d’engagement officiel.

D. SASKATOON 11 – 15 octobre

13. En route de Kelowna à Saskatoon, j’ai eu le temps de prendre mon lunch à l’aéroport de Calgary, mais les vols allaient à l’heure et la Dre Jan Bigland-Pritchard, directrice du Prairie Centre for Ecumenism m’a accueilli. Jan m’a tout de suite amené chez Hugh et Angie Farmer pour déposer mes valises, car c’était là où j’allais me loger pendant mon séjour en Saskatchewan. (Hugh est pasteur luthérien, directeur d’un réseau de foyers pour les aînés; et Angie est réceptionniste pour un salon des pompes funèbres.) Jan est revenue plus tard pour m’amener dîner au Park Town; elle m’a posé beaucoup de questions relatives au CCO et aux autres éléments de la scène œcuménique au Canada.

14. Mercredi 12 j’ai déjeuné avec Hugh et Angie. Jan m’a amené au PCE pour la réunion des responsables des églises de Saskatoon; sept personnes sont venues pour partager leurs nouvelles et leurs soucis, et pour discuter avec Jan et moi sur l’œcuménisme aux niveaux local, national et mondial. La discussion s’est élargie à midi quand une quarantaine d’amis sont arrivés pour une table ronde sur les obstacles et les espoirs du mouvement œcuménique : avec moi à la table était Albert Le Gatt (évêque c-r de Saskatoon), Sandra Beardsall de l’Église Unie (professeure à l’Université de Saskatchewan) et Vern Ratzlaff, pasteur mennonite.

15. Nick Jesson et son épouse Amanda Currie m’ont conduit au campus de l’University of Saskatchewan, où j’ai visité le Centre Diefenbaker en attendant mon rendez-vous avec Ursula Wiig, aumônière. Nous avons dîné chez Alexander avec les trois répondants à ma conférence du soir : la pasteure Betty Lynn Schwab de l’Église Unie, le prof Tom Selover du département des études religieuses et anthropologie, et une aumônière du collège St Thomas More, dont je n’ai pas saisi le nom. Nous nous sommes ensuite rendus au pavillon Riel pour que je prononce ma conférence : « Who are the Sâbirûn? », dont le thème était le besoin et le devoir des croyants (chrétiens et autres) de persévérer avec patience et endurance à rechercher les bonnes relations avec tous les voisins. Les questions étaient stimulantes, et à la réception après la conférence j’ai pu causer avec plusieurs des assistants, notamment le Dr Jamali, de la Faculté des Sciences, Mgr Tom Morgan (ancien archevêque anglican de Rupert’s Land), et le pasteur Tom Faulkner (directeur de St Andrew’s College de l’Église Unie).

16. Au bureau du PCE jeudi 13, Jan et moi avons fait une interview avec Darlene Polachic pour le Star-Phoenix, quotidien de Saskatoon. Nick Jesson nous a joints pour une discussion de notre website commun, et nous nous sommes convenu de modifier le cheminement des commentaires et questions que veulent poser les visiteurs au site. Il y a au moins 12.000 visites par mois.

17. Jan a choisi ce moment pour étaler quelques soucis qu’elle hébergeait et qu’elle croyait généraux dans le milieu œcuménique de Saskatoon. Elle me semblait nous avoir jugés d’avance, moi et le CCE que j’essayais de représenter. Le noyau de sa plainte était l’adjectif « canadien » dans le nom de notre Centre. Je lui ai expliqué l’histoire du nom, j’ai souligné notre mandat avec les églises nationales et j’ai évoqué l’aire de circulation de notre revue et les visites que nous recevons des gens de tout le Canada. J’ai surtout insisté que je suis venu à Saskatoon pour explorer des voies de collaboration.

18. Tout de suite après cet échange, nous sommes entrés dans la centième réunion du Conseil du PCE, où j’ai esquissé ma vision d’une collaboration de tous les organismes impliqués dans l’œcuménisme, et surtout dans la formation œcuménique, à travers le Canada. Il y avait quelques questions intéressantes, surtout autour du thème du renouvellement démographique et le recrutement des jeunes aux rangs œcuméniques. Personne ne semblait hostile, et il y avait même des murmures d’assentiment. Au dîner qui a suivi la réunion, j’ai entendu quelques encouragements, et j’étais persuadé qu’il y avait quelques esprits qui seraient prêts à poursuivre une expérience de relancer un réseau d’œcuménisme pancanadien, axé sur la formation. Au lieu d’un Institut d’été de responsabilité alternante, quelqu’un a avancé l’idée d’un seul Institut œcuménique géré par une équipe quasi-permanente.

19. Wanuskewin se trouve au site d’un lieu de rencontre traditionnelle des autochtones, près d’un saut des bisons. On y a construit un centre d’interprétation compréhensif, avec des galeries d’art, des étalages, des sentiers et un restaurant, à une demi-heure de la ville. C’est là que j’ai passé la plupart de vendredi 14, avec Jan et son mari Mark, et j’ai beaucoup apprécié le bon goût et l’ampleur des expositions, la tranquillité des sentiers et le moment spécial d’observer un héron magnifique qui se promenait sur un petit pont. Ce soir, j’ai mangé avec les Farmer dans un excellent restaurant chinois, et j’ai pu (enfin) parler au téléphone avec Margaret.

20. Samedi 15, après le déjeuner, Hugh et Angie sont partis visiter leur famille à Regina; leur amie Carol Boden m’a amené à l’aéroport. Il y a beaucoup d’énergie œcuménique à Saskatoon, mais les moyens sont restreints. Je suis confiant que la collaboration entre les deux centres, si fructueuse dans le passé, pourra se développer de nouveau au service des militants œcuméniques du pays entier.

E. WINNIPEG 16 – 18 octobre

21. Mon cousin Edwin Tackaberry m’a accueilli à l’aéroport de Winnipeg. Il m’a amené chez lui, où son épouse Colleen m’a préparé un souper. Le couple était en train de se déménager, doucement, et la moitié de leurs affaires étaient dans la nouvelle maison. C’était donc à cette nouvelle adresse que j’allais dormir, mais on est venu tôt chaque matin pour que je déjeune en famille. Dimanche 16, nous sommes allés ensemble à l’église mennonite Morrow Gospel Hall pour la classe des adultes (dirigée par Edwin) et le culte. J’ai eu l’occasion de causer avec le pasteur, Ralph Unger, qui a accepté un exemplaire de notre revue.

22. Lundi matin, 17 octobre, Edwin m’a déposé en ville, tout près du siège de l’Église Évangélique Luthérienne au Canada (ELCIC), avenue du Portage. Le pasteur Paul Johnson, responsable œcuménique, a dirigé le culte du personnel dans la chapelle où, en guise d’homélie, j’ai rappelé le souhait de Jésus pour l’unité de ses disciples (Jn 17). J’ai encouragé mes auditeurs de s’identifier d’abord comme chrétiens et ensuite comme membres de leurs confessions respectives. (Il faut noter que ce ne pas tous les employés qui sont obligés d’être membre de l’Église qui les emploie, et il vaut mieux donc parler en termes généraux.)

23. Le grand événement du pro-gramme de ce lundi était une excursion au campus de l’université mennonite, où se trouve le siège de l’Église Mennonite du Canada (MCC). M. Dan Nighswander, secrétaire général sor-tant, nous a reçus dans son bureau pour une mise à jour. Ensuite, nous avons emporté nos repas du cafétéria de l’université dans une salle pour discuter avec une quinzaine de responsables mennonites, y compris Helmut Harder, du dialogue entre son église et l’Église Catholique Romaine, et Jack Sudermann, qui deviendra secrétaire général lors du départ de Dan, fin novembre. La discussion était large et profonde, axée sur le témoignage et la franchise, et les assistants se montraient très contents de recevoir les exemplaires de la revue que je leur ai offerts. À la fin de cet exercice agréable, nous avons traversé toute la ville de Winnipeg pour que Paul me laisse devant le monastère des sœurs bénédictines, où mon cousin travaille comme comptable.

24. L’itinéraire de mardi 18 était plus compact et le programme plus chargé que la veille. Colleen m’a déposé en ville et je me suis rendu au siège de l’ELCIC. Paul m’a accompagné au bureau de la Conférence du Manitoba et Ontario du Nord (MNO) de l’Église Unie, où nous avons rencontré Lynda Trone (Foi, Jeunesse, Communication), Bill Gillis (Finances, Développement des paroisses, Justice, Mission) et John Badertscher (Secrétaire exécutif intérimaire). Nous avons eu une bonne échange autour des questions œcuméniques, et ils se sont prononcés intéressés des initiatives que j’avais touchées (œcuménistes vagantes, collaboration au raz de sol etc.). Ils m’ont parlé avec enthousiasme du « WISL » (Winnipeg Interchurch Stewardship Link), un réseau dont le but est de sensibiliser les paroissiens aux besoins financiers des églises; il y a plusieurs paroisses impliquées, de confession anglicane, catholique romaine, luthérienne, mennonite ou unie. On m’a également assuré qu’il y avait un solide groupe de dialogue islamochrétien, notant la forte contribution d’une femme musulmane, Shahina Siddiqui.

25. Nous nous sommes rendus au siège du diocèse anglican de Rupert’s Land pour causer avec l’évêque, Mgr Don Phillips. Il n’avait pas nommé de responsable œcuménique parce qu’il craignait qu’une telle personne soit remise en marge par ses collègues; le responsable œcuménique est donc l’évêque lui-même, et il est bien conscient du devoir de poursuivre les contacts et les activités œcuméniques. Mgr Phillips serait très heureux de voir des activités à relancer le mouvement œcuménique au plan national, surtout des activités regroupant les deux centres œcuméniques et le Conseil Canadien des Eglises.

26. Paul et moi avons pris notre lunch avec Mgr Raymond Schultz, Évêque National de l’ELCIC, au siège de cette église. Nous avons beaucoup discuté les activités œcuméniques et interreligieuses, et Mgr Schultz était content de recevoir un exemplaire de la revue. Il s’est aussi engagé d’examiner nos comptes pour discuter avec ses conseillers financiers visant une subvention éventuelle au CCO.

27. Dans la bibliothèque du siège de l’ELCIC, j’ai rencontré deux responsables œcuméniques de l’Église catholique romaine : le RP Robert Polz de l’archidiocèse de Winnipeg, et le RP Luis de Melo de l’archidiocèse de St Boniface. Ils ont regretté un certain refroidissement au plan œcuménique conséquent au débat sur la question des mariages unisexuels, mais ils étaient d’accord sur l’importance du dialogue interconfessionnel et de la recherche d’un consensus chrétien dans les contextes multireligieux. Ils voulaient qu’on développe au Canada un réseau de responsables œcuméniques, de toutes les églises, et proposaient que le CCO fasse des démarches en ce sens.

28. Paul et moi sommes sortis de nouveau; cette fois, c’était pour nous rendre au bureau du Synode luthérien du Manitoba et le Nord-Ouest ontarien, où l’évêque, Mgr Richard Smith, nous a accueillis. Mgr Smith, qui s’apprête à prendre sa retraite, a une longue expérience des aventures œcuméniques, surtout dans le cadre des ministères partagés. Pour lui, les deux priorités œcuméniques sont « exactement » les relations entre l’œcuménisme « essentiel » et les rapports multireligieux, et l’encouragement d’œcuménisme au raz du sol, y compris l’assouplissement des liens entre les noeuds œcuméniques éparpillés et les organes œcuméniques régionaux ou nationaux. Il aimerait bien voir un colloque national autour d’un thème qui vise les méthodes et les moyens vers un œcuménisme plus actif.

29. Mercredi matin, Edwin m’a ramené à l’aéroport de Winnipeg. J’ai pris un avion sur Ottawa, où j’ai trouvé un autre, qui m’a remis à l’aéroport Pierre Trudeau. (En faisant ces deux vols, j’ai pu atteindre Dorval avant que le vol direct qu’on m’avait réservé n’ait quitté Winnipeg.) Je suis bien reconnaissant à Paul pour son travail d’organiser cette visite, et pour son service de chauffeur. Dans l’immédiat, nous espérons avoir un signal de Mgr Schultz au sujet des finances, et au long terme nous osons croire que nous aurons plusieurs occasions de travailler avec nos condisciples œcuméniques de Winnipeg.

F. CONCLUSION

Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. (Mt 9 : 38)

30. Quelle impression à retenir de ce long périple? D’abord, le mouvement œcuménique est toujours visible et viable à travers l’Ouest canadien. Partout, il y a des groupements plus ou moins actifs qui ont tous un fort intérêt à ce qui se passe ailleurs dans le pays et à travers le monde. Il faut souligner que j’ai fait des connaissances à chaque escale qui pourraient s’exprimer en français, et j’ai constaté que je n’avais pas pris assez d’exemplaires de la revue en français. La priorité est presque partout au plan local, mais tout le monde cherche aussi les contacts régionaux et pancanadiens. Il y a du travail à faire, des colloques et des ateliers à monter, et il y a des amis nombreux prêts à collaborer; tout ce qui semble manquer, c’est l’argent. Il faudra donc aménager nos activités et surtout notre budget pour pouvoir répondre à l’occasion et au défi qui se présentent dans le cadre de l’épanouissement de l’œcuménisme : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » (Mt 9 : 38)

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