Le Conseil canadien des Églises a célébré et consacré ses nouveaux locaux le 2 octobre 2005. Tous étaient les bienvenus, en tant qu’estimés collègues, pour le début officiel d’un nouveau ministère ouvert sur plus de possibilités au plan œcuménique et interreligieux. Les nouvelles coordonnées sont : 47 Queen’s Park Crescent East, Third Floor, Toronto, Ontario M5S 2C3; tél. : 416-972-9494, 1-866-822-7645; télec. : 416-927-0405; site web : [conseildeseglises].
L’agence de paix du Conseil canadien des Églises, Projet Ploughshare, a lancé, le 14 septembre 2005, une campagne contre les armes portatives et légères. « La pression publique est indispensable pour encourager les gouvernements à agir et à assurer un résultat constructif de la conférence d’examen des Nations Unies sur les armes légères, en juillet 2006, a déclaré John Siebert, directeur exécutif de Projet Ploughshare. Selon l’agence, basée à Toronto, il y a plus de 600 millions d’armes portatives et légères en circulation dans le monde et elles sont responsables de plus d’un demi-million de morts chaque année, dont 300 000 au cours de conflits armés et 200 000 homicides et suicides. L’objectif de la conférence de 2006 est de revoir le programme d’action sur les armes légères lancé à la suite de la conférence internationale de 2001, mais Projet Ploughshare croit que le programme n’a pas reçu suffisamment d’appui financier et politique. « Nous invitons les Églises et tous les Canadiens à se joindre à nous pour promouvoir des mesures afin de rétablir la sécurité et le bien-être des habitants des régions affectées par les armes » a ajouté Siebert. La pasteure Karen Hamilton, secrétaire générale du Conseil canadien des Églises a dit, pour sa part, que « nous avons une occasion unique de conscientiser les gens et de parler de la grande souffrance humanitaire causée par la prolifération et le mésusage des armes portatives. » La campagne presse les Canadiens d’agir afin d’assurer un plus grand engagement des gouvernements, au plan national et international, en faveur du contrôle des armes portatives et de s’occuper des conditions de fond qui conduisent les gens à utiliser de telles armes. ( Traduit de Prairie Messenger )
Des représentants du Congrès juif canadien et de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) ont tenu une rencontre, le 16 novembre, afin de réaffirmer le dialogue judéo-chrétien et célébrer le 40e anniversaire de la publication en 1965 de la déclaration Nostra Aetate du concile Vatican II sur l’Église et les religions non chrétiennes. Une réception a aussi eu lieu au siège social de la conférence épiscopale, à Ottawa, en présence de dix-neuf évêques membres du Concile permanent de la CECC et de la Commission pour l’unité chrétienne, les relations religieuses avec les Juifs et le dialogue interreligieux, ainsi que de nombreux invités de la communauté juive du Canada. La déclaration Nostra Aetate marque la reconnaissance officielle par l’Église catholique des valeurs constituées par les religions non chrétiennes, affirmant qu’elle « ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. » S’il fait référence à l’islam, à l’hindouisme et au bouddhisme, le document s’attarde aussi tout particulièrement aux relations avec le judaïsme. Il dénonce toutes formes d’antisémitisme. ( Conférence des évêques catholiques du Canada )
Les représentant de huit dénominations chrétiennes se sont réunis dans le parc Vincent Massey d’Ottawa, le 6 octobre, pour le lancement du projet « L’eau : la vie avant le profit » de l’agence de développement international de l’Église catholique au Canada Développement et Paix et de KAIROS : Initiatives canadiennes œcuméniques pour la justice. La campagne a pour but d’inciter les Canadiens à combattre les efforts pour privatiser les réserves d’eau au pays et à l’étranger. Le président de la commission des affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Roger Ebacher, a déclaré que l’eau propre est un droit fondamental, nécessaire au bien commun. Il a fait valoir que si l’eau était privatisée, elle coûterait trop cher pour plusieurs familles pauvres et le public en perdrait le contrôle. ( Traduit de Catholic Times )
La Société biblique canadienne organise un circuit à vélo, un trajet mémorable de 62 jours d’un bout à l’autre du pays en traversant toutes les provinces du Canada, du 2 juillet au 1er septembre 2006, pour célébrer l’approche de son centenaire. « À vélo pour la Bible – Randonnée du centenaire » est une activité de collecte de fonds utilisée par les Sociétés bibliques à travers le monde. La Société biblique canadienne a un objectif de 500 000 $ pour l’événement de l’été prochain. La Société biblique canadienne ( dont le siège est à Toronto, Ontario ) traduit, publie et diffuse la Bible à travers le Canada. Fondée officiellement en 1904 et incorporée en 1906, la Société biblique canadienne est membre de l’Alliance biblique universelle, une fraternité de 141 Société bibliques à travers le monde. Pour information, veuillez contacter Serge Rhéaume, Directeur, Secteur francophone. Téléphone : ( 514 ) 524-7873, []. ( Aujourd’hui Credo )