Diakonos House, dans le quartier sud d’Edmonton, est une maison
d’accueil pour les agents de la paix, les pompiers et les membres du personnel de services
d’urgence qui font face à des crises personnelles : ruptures, abus de substances
toxiques ou urgences médicales. Administrée par un conseil bénévole de directeurs et
financée par des dons, Diakonos House s’inspire d’une résidence semblable inaugurée à
Calgary en avril 2000. La maison d’Edmonton a été fondée en août 2003 par un groupe de
policiers chrétiens. Sr Mary Coswin, o.s.b., surveillante bénévole, explique qu’il
s’agit d’une initiative œcuménique « en ce sens qu’il n’y a pas de frontières
religieuses ou d’exigences et que les membres du Conseil appartiennent à différentes
dénominations. » (Traduit du Prairie Messenger)
Winnipeg a été l’hôte de deux événements interreligieux, en mars 2005, auxquels
avaient été invités de distingués chefs religieux : l’abbé Sam Argenziano,
membre de la table ronde interreligieuse et du projet Peacemakers et curé de la paroisse
du Saint-Rosaire, à Winnipeg; le rabbin Reuven Bulka, expert du dialogue interreligieux
de renommée internationale, président des affaires religieuses et interreligieuses du
Congrès juif canadien et rabbin principal de la congrégation Machzikei Adas, à Ottawa;
et l’imam Abdul Hai Patel, président du conseil islamique des imams, aumônier à
l’Université de Toronto et commissaire pour les droits humains en Ontario. Le 20
février, les trois chefs religieux ont pris part à un débat animé sur le thème
« Chrétiens, musulmans, juifs: avons-nous quelque chose à partager? » Le
débat traitait des ressemblances, des différences et des conflits entre les trois
religions héritières d’Abraham. Les participants ont tous appuyé des actions
concrètes, telles des cliniques de don de sang interreligieuses et la participation
islamique aux Journées mondiales de la jeunesse à Toronto en 2002. Ils s’entendent pour
dire que la vraie foi n’est pas exclusive, que la tolérance et le respect peuvent être
des forces vivifiantes. Le 21 février, ils ont parlé à des élèves de trois écoles
confessionnelles : l’école islamique Al Hijra, la Gray Academy of Jewish Education,
l’académie St. Mary-école secondaire St. Paul. De petits groupes de discussion ont
suscité des conversations enthousiastes et une nouvelle compréhension parmi les
élèves. On les a encouragés à renforcer leur propre identité religieuse et à
s’ouvrir aux autres par le dialogue. « Nous sommes en train de construire au Canada
un modèle pour le monde » a déclaré l’imam Patel. L’abbé Argenziano a dit que,
plutôt qu’être dans un « melting pot », chaque pierre brille dans notre
riche mosaïque. Le rabbin Bulka a encouragé les élèves à poursuivre l’interaction les
uns avec les autres. « Renforcez-vous dans votre propre tradition », a-t-il
dit. « Aimez votre prochain comme vous-mêmes. La religion vit dans le coeur et
l’âme de chacun de vous. » Il les a invités à « aller porter ce
message. » ( Traduit de Prairie Messenger )
Le Prairie Centre for Ecumenism a été l’hôte d’une conférence de collaboration sur
les ministères, du 18 au 21 avril, à Saskatoon. La conférence, qui joignait
une rencontre du séminaire œcuménique national d’été à une conférence des
ministères partagés, était destinée aux laïcs aussi bien qu’aux membres du clergé
désireux de réaliser une vocation commune — partager, accepter et agir en unité
chrétienne. Les thèmes des ateliers portaient, entre autres, sur les initiatives
interreligieuses, la religion et les conflits, les ministères partagés, travailler avec
des ressources limitées, la théorie de l’équipe, impliquer la congrégation dans
l’action œcuménique pour la justice ainsi que la vie dans un foyer inter-Églises. John
Bell, de la communauté d’Iona, en Écosse, a dirigé le chant et la prière en plus de
présenter une session plénière et un atelier. Ancien secrétaire du comité du culte de
l’Église d’Écosse, il est actuellement secrétaire du comité de révision du recueil de
prières de l’Église. Phyllis Anderson s’est adressée à la conférence quelques jours
seulement avant son installation comme présidente du Pacific Lutheran Theological
Seminary à Berkeley, Californie, ce qui fait d’elle la première femme à présider un
séminaire luthérien aux États-Unis. Elle a fait remarquer que le but du mouvement
œcuménique va au-delà de la coopération. Il parle de Dieu, de la volonté de Dieu et
de la prière de Jésus que l’Église ne fasse pas seulement des choses ensemble, mais
qu’elle soit réellement une. Elle a mis l’assemblée au défi de considérer que le sens
de l’idée de communion est de réunir les Églises dans une sorte de relation
interdépendante, où chaque Église reconnaîtrait les autres comme étant pleinement
l’Église. C’est « une relation qui exprime et célèbre l’unité des Églises sur
les éléments essentiels de la foi et qui accepte de continuer à parler des différences
en espérant apprendre les unes des autres et accroître leur compréhension de la
foi », a-t-elle dit. Elle a développé l’idée que la communion ne demande pas aux
Églises de renier ce qu’il y a de particulier à leurs traditions, mais qu’elle leur
demande plutôt de connaître et d’apprécier ces caractères distinctifs assez pour les
communiquer à l’ensemble; elle demande à chaque Église de porter attention à ce qui
est précieux pour les autres traditions et à être disposée à être enrichie de ces
dons. Elle a souligné que l’Église n’est pas complète si une partie est mise de côté,
ajoutant que « les différentes dénominations doivent partager leurs dons les unes
avec les autres, y compris leurs perspectives théologiques, leurs pratiques
particulières et leurs événements historiques importants. » ( Traduit de Prairie
Messenger )
Multi-Faith Saskatoon a célébré le centenaire de la Saskatchewan à l’occasion de
l’assemblée générale annuelle, alors que des représentants de quatre groupes
membres ont partagé leur histoire respective et quelques célébrations et défis
rencontrés par les pionniers de leurs groupes religieux en Saskatchewan. Leonard Dole et
Ken Bechtel ont parlé au nom de l’Église mennonite. En faisant un survol de l’histoire
de l’Église mennonite en Europe et des persécutions, ils ont fait référence aux
accords originaux avec le gouvernement du Canada, qui leur accordaient l’exemption du
service militaire, des terres pour s’établir et vivre ensemble, l’autonomie en matière
d’éducation des enfants et la liberté de remplacer le serment par une déclaration
solennelle. Ils ont aussi mentionné les aspects négatifs de la colonisation, alors qu’on
a voulu les assimiler en obligeant les enfants à fréquenter des écoles où on ne
parlait pas allemand et en censurant leurs journaux. Le fait qu’ils venaient d’une culture
majoritairement germanique leur a causé des difficultés pendant les deux guerres
mondiales et ils ont été la cible de persécutions. Bechtel a ajouté que ce fut une
expérience passionnante et qu’il est merveilleux d’avoir les mêmes engagements
(charité, justice et paix) que d’autres traditions religieuses. Il y avait aussi parmi
les conférenciers Wolf Peters, représentant la religion bahà’ie, Narendra Bakhshi, de
la Société hindoue de Saskatchewan, et Nuhzat Rehman, de l’Association islamique de
Saskatchewan. Rehman a partagé une histoire semblable à l’expérience mennonite, faisant
remarquer qu’il y avait des musulmans dans la région dans les années 1880, avant la
fondation de la province. Il y a maintenant quelque 2 300 musulmans en Saskatchewan,
dont 1 000 à Saskatoon. Rehman a décrit l’aventure de leur communauté composée de
nationalités diverses comme une aventure pacifique et la Saskatchewan comme un lieu de
paix. Cependant, après le 11 septembre 2001, cette paix a été troublée par des
remarques désobligeantes et des appels de menaces qui ont rendu les femmes craintives,
car leurs voiles ou couvre-têtes les rendaient facilement identifiables comme membres de
la communauté musulmane. Elle a expliqué le sens spécifique du mot
« djihad », qui ne devrait pas se traduire par « guerre sainte »
mais qui signifie plutôt la lutte intérieure que chacun poursuit pour servir Allah de
son mieux dans la vie quotidienne. ( Traduit de Prairie Messenger )
Ontario
L’enseignement de Jésus Christ et l’altruisme étaient parmi les
sujets à l’ordre du jour d’une des plus grandes rencontres islamiques jamais tenues au
Canada. Plus de 12 000 musulmans de la région de Toronto étaient réunis, du 24-27
décembre 2004, autour du thème « Faire revivre l’esprit de l’islam ». Lors
d’un dîner-bénéfice, le 27 décembre, Shaykh Hamza Yusuf a présenté le rôle du
Christ dans l’islam, l’imam Zaid Shakir a parlé de l’importance pour les musulmans et les
non-musulmans de travailler ensemble sur des questions de justice sociale, et Umar
Abd-Allah de l’importance de définir une identité musulmane en Occident. ( Traduit
de Canadian Press )
Depuis au moins les quatre dernières années, des catholiques, des anglicans
et des luthériens du sud-ouest de l’Ontario se réunissaient à l’occasion de la Semaine
de prière pour l’unité chrétienne, afin de renouveler et réaffirmer la reconnaissance
réciproque de leur vision du baptême. À cause de la récente approbation par le
diocèse anglican de Niagara du mariage de personnes de même sexe, le diocèse catholique
de Hamilton s’est abstenu du renouvellement annuel des engagements baptismaux. « Le
vote récent du synode du diocèse de Niagara sur la question des mariages de personnes de
même sexe est un sujet de préoccupation pour nos collègues catholiques » ont
déclaré conjointement les évêques Ralph Spence, du diocèse anglican de Niagara et
Michael Pryse, de l’Église évangélique luthérienne au Canada. Les anglicans et les
luthériens ont renouvelé conjointement leurs engagements baptismaux. ( Traduit de Prairie
Messenger )
MAP ( Mentorship, Aftercare and Presence : mentorat, postcure et
présence ), est une mission évangélique auprès des prisonniers, basée à
Ottawa et fondée il y a cinq ans par un diacre catholique, Bing Gallant. Bien
qu’explicitement chrétienne, la mission MAP « aide tout le monde », déclare
le directeur exécutif Fritz Clarke, ministre pentecôtiste ordonné. MAP apporte guidance
et soutien, et aide d’anciens détenus à trouver un logement et un emploi et à
développer de saines relations au sein de la communauté. ( Traduit de Canadian
Catholic News )
Un effort de collaboration entre onze Églises, appelé The Compass ( le
Compas ), vient en aide à 500 familles du sud-ouest de Mississauga, non seulement
comme banque alimentaire mais aussi comme centre d’entraide. Ensemble, les différentes
dénominations offrent un canal unique de distribution pour leurs besoins d’ordre pratique
aussi bien que spirituel. « Ce que nous avons en commun, c’est la vision d’être
dans les mains de Dieu. Et ce que nous avons en commun est plus important que nos
différences », déclare Lorene Cullen, membre du conseil d’administration. Il y a
quelques années, les Églises baptiste, unie, anglicane, presbytérienne, chrétienne
réformée, de la Bible et catholique ont remarqué qu’un nombre croissant de personnes
frappaient à leurs portes pour avoir de l’aide. Tout en mettant en commun leurs
ressources pour un service plus visible aux nécessiteux de la communauté, les Églises
ont aussi commencé à travailler ensemble à des collectes de fonds et à des services
interconfessionnels. Les portes de The Compass sont ouvertes trois jours/semaine, et des
bénévoles accueillent les clients, leur servent café, thé et casse-croûte au comptoir
et les aident pour l’achat d’articles sur les étagères de la banque alimentaire.
« La dignité consiste à choisir ses propres aliments — cela ressemble
davantage à du magasinage », explique la fondatrice, Liz MacGregor, qui ajoute que
d’autres banques alimentaires ont, depuis, adopté ce modèle. Et Lorene Cullen déclare,
de son côté : « Les gens sont accueillis chaleureusement quand ils se
présentent. Ils sont reçus comme des amis, quelle que soit leur religion. »
( Traduit de The Catholic Register )
Québec
Astrolabe et Présence Musulmane Montréal ont présenté le début d’un cycle
de conférences le 25 mars 2005 à l’Université de Montréal. Le grand thème de
ces conférences est « Le réformisme musulman et les musulmans d’Occident. »
Le premier conférencier, le Dr. Mohammed Mestiri, discutait « Les fondements
scripturaires du réformisme et sa genèse ». Ensuite, le Dr. Yaha Michot a
considéré « Le réformisme à l’âge médiéval — Taqlid et invasion
culturelle », le 17 juin. En septembre ce sera le tour du Cheikh Tayeb Berghouth de
parler sur « Le réformisme contemporain — Ijtihad, globalité et
action collective ». Le dernier conférencier sera le Dr. Tariq Ramadan qui va
traiter « Le réformisme dans le contexte occidental — De la question
religieuse aux problèmes de la civilisation », au mois de décembre. ( www.presencemusulmane.org )
Une table ronde sur le bilan des progrès réalisés dans les relations entre les deux
communautés juive et chrétienne a eu lieu le 12 avril 2005 au Centre de
conférence Gelber à Montréal. Jean Duhaime, professeur à la Faculté de théologie et
de sciences des religions de l’Université de Montréal a lancé le dernier numéro de la
revue Théologiques, qui a pour thème : « Juifs et chrétiens.
L’à-venir du dialogue. » Parmi les conférenciers étaient Julien Bauer, professeur
à l’Université du Québec à Montréal, Alain Gignac, professeur à l’Université de
Montréal et Marc-Alain Wolf, psychiatre et membre du comité francophone de la
Bibliothèque publique juive. ( BPJ )
L’organisme Initiatives et Changement et le Cercle Interreligieux de
Montréal ont présenté quatre invités du Liban aux rencontres à Montréal
entre le 27 et 30 avril 2005. Les membres de la délégation ont eu pour objectif de
partager leurs expériences de pardon et de réconciliation pour faciliter la coexistence
entre les diverses cultures et communautés, au Liban et à travers le monde, par le
dialogue à la recherche de pistes de résolution des conflits.
( www.initiativesofchange.org )
Le Groupe de recherche interculturelle de l’Université de Sherbrooke
( GRIUS ) a organisé une conférence suivie d’un débat avec le
public, le 18 mars sur le thème « Laïcité et islam : des
potentialités laïques de la culture arabo-musulmane aux illusions identitaires ». La conférence était soutenue par l’organisme Rencontre interculturelle des
familles de l’Estrie ( RIFE ) et animée par Fernand Ouellet, professeur à la
Faculté de théologie, éthique et philosophie. Le conférencier était Yassine Zouari,
chercheur au Laboratoire Centre interdisciplinaire sur les valeurs, les idées, les
identités et les compétences en éducation et en formation des Sciences de l’éducation
à l’Université de Rouen-France. La question des rapports entre laïcité et islam ne
cesse de susciter en Europe d’âpres polémiques ( débat sur l’entrée de la Turquie
en Europe, le problème du port du foulard islamique à l’école publique, etc. )
alimentées le plus souvent par des incompréhensions et par la volonté, explicite ou
implicite chez certains idéologues du fondamentalisme islamique en Occident, de faire
tenir ensemble un discours post-moderne, se positionnant en faveur du pluralisme des modes
de vie et des expressions religieuses, et une attitude d’absolutisation de soi en tant que
tradition religieuse, ce qui semble être significatif d’une illusion identitaire. La
conférence a tenté d’apporter des éclairages et des éléments de réflexion sur la
question de la compatibilité de l’islam, en tant que religion et culture ancrées dans
l’histoire, avec la laïcité entendue dans son sens contemporain comme idéal de
liberté, affirmation de l’autonomie de la raison et dissociation entre citoyenneté et
appartenance religieuse en explorant les potentialités laïques de la culture
arabo-musulmane. ( Babillard )
Des fidèles représentant de nombreuses dénominations se sont réunis pour
une retraite en silence au Manoir d’Youville, à Montréal, du 14 au 16 janvier. Un
prêtre de Boston, le père Tim Gallagher, oblat de la Vierge Marie, leur a enseigné la
méthode ignatienne de lire un passage de l’Écriture pour ensuite le
« digérer » intérieurement afin de chercher comment ces vérités peuvent
s’appliquer à sa propre vie et susciter une profonde réponse du coeur, alors que le
retraitant découvre dans la prière une véritable rencontre personnelle avec Dieu. La
plupart des épisodes évangéliques étudiés durant cette retraite portaient sur la
réponse de Jésus aux besoins les plus profonds des personnes qu’il a rencontrées
pendant son séjour sur la terre. À mesure que la fin de semaine avançait, plusieurs
retraitants ont rencontré le Seigneur au plus profond de leurs besoins et, dans certains
cas, ont témoigné que cette rencontre avait changé leur vie. C’était merveilleux de
voir des fidèles de l’Église catholique, de la paroisse presbytérienne de Saint-André
et Saint-Paul ainsi que plusieurs anglicans boire ensemble à cette source vivifiante. La
retraite avait été organisée par le sanctuaire Vita Nova, petite organisation sans but
lucratif dont l’objectif est d’apporter une nourriture spirituelle et une nouvelle vie aux
chrétiens croyants et aider d’autres personnes qui sont à la recherche de Dieu.
( Traduit de Montreal Anglican )
Les paroissiens de l’église unie St. John à Pointe Claire ont étudié
l’islam durant le carême. Le révérend Frank Giffen a expliqué que les thèmes des
célébrations dominicales et des rencontres du mercredi étaient : salâm,
salât and zakât — qui, en arabe, signifient paix, prière et aumône.
L’idée lui est venue d’un récent document de l’Église unie intitulé That They May
Know Each Other ( Pour qu’ils se connaissent ). Il a noté que la réaction
aux événement du 11 septembre 2001 ont souligné le besoin de compréhension entre
chrétiens et musulmans — et, en fait, entre toutes les religions. Il avait aussi le
sentiment qu’il est important d’en arriver à une meilleure compréhension de ce que nous
avons en commun avec la foi de l’islam. Parmi les conférenciers invités il y avait le Dr
Stuart Brown, directeur du Centre canadien d’œcuménisme, ainsi que Munir Mian et Hameed
Uddin, chefs religieux de la communauté musulmane de Montréal. ( Traduit de Montreal
Gazette )
Provinces atlantiques
Une retraite dans le cadre de la Semaine de l’unité chrétienne s’est tenue les 18 et 19 janvier à Saint John, Nouveau-Brunswick. Le thème de la
semaine, « Le Christ, unique fondement de l’Église », a été présenté par
le révérend Hugh Farquhar et Claudette Derdaele. ( Traduit de The New Freeman )
L’ouverture officielle de Proclamation 2005 (projet commun de la Société
canadienne de la Bible et d’Églises chrétiennes de toutes dénominations) a eu lieu du 6
au 15 avril dans la salle du conseil de l’hôtel de ville de Moncton. L’événement annuel
de la Proclamation consiste en une lecture publique de la Bible. À Moncton, cela a eu
lieu chaque jour, de 7 h à 21 h dans la salle du conseil de l’hôtel de ville, jusqu’à
ce que la Bible ait été lue en entier. ( Traduit de The New Freeman )
Habitat pour l’humanité a entrepris les démarches pour la construction d’une
deuxième maison à l’intention d’une famille dans le besoin à Frédéricton, le 2 mai
2005. L’Association espérait pouvoir commencer à creuser les fondations à la fin de mai
après l’obtention du permis nécessaire. Le coût de construction de la maison devrait
s’élever à environ 80 000 $. La famille pourra le rembourser par versements
mensuels d’un montant abordable, basés sur une hypothèque de vingt ans sans intérêts;
elle apportera aussi 500 heures de travail à la construction de la maison. L’église unie
New Maryland a parrainé une pièce de la maison; elle recevra les dons et fournira le
travail bénévole pour la construction de cette pièce. Tous les bénévoles sont les
bienvenus pour aider à bâtir la maison — construction, préparation de la
nourriture, etc. Veuillez appeler au : 474-1520 ( Traduit de The New Freeman )
Le Conseil interconfessionnel féminin de la région de Fredericton a
accueilli le « Great Canadian Coffee Party » à l’église de l’Armée du
salut, le 7 mai 2005. La conférencière invitée, Anne Stapleton, avait choisi pour
thème : « Le vandalisme dans notre communauté ». Le conseiller
municipal Bruce Grandy était l’invité spécial de l’événement. ( Traduit de The
New Freeman )
Le grand public était invité à la commémoration de la Shoah (Yom Hashoah) présentée
par le musée historique juif de Saint à la synagogue Shaarei Zadek, le 9 mai dernier.
Madame Dorota Glowacka a prononcé le discours d’ouverture. La présentation a été
suivie d’une collation. ( Traduit de The New Freeman )