Nouvelles régionales

 — Mar. 31, 200331 mars 2003

Ouest

Un mouvement interreligieux pour détenus et ex-détenus, Bridging the Gap Ministry, a organisé un banquet à Winnipeg, le 15 novembre 2002, dans le cadre de la semaine de la Justice réparatrice. « Nous espérons apporter une présence et un soutien spirituels aux hommes et aux femmes présentement détenus, ou sur le point d’être libérés, ou en voie de réinsertion dans la société, ainsi qu’à leurs familles », a déclaré Margot Lavoie, présidente du bureau de direction du groupe Bridging the Gap de Winnipeg. Le révérend Brent E. Cooper, aumônier du groupe, est assisté par un bureau de direction et des bénévoles de différentes communautés de foi. Les bénévoles s’occupent, entre autres, de préparer et servir un repas hebdomadaire, de distribuer des aliments reçus d’une banque alimentaire, d’aider des gens à déménager et de visiter les prisonniers. Le mouvement est vraiment œcuménique : il a été fondé par un pasteur baptiste, le banquet a eu lieu dans une église mennonite, des membres de la B’nai Brith Youth Organization ont aidé au service du repas et la présidente du bureau de direction est catholique.

Le dialogue catholique-mennonite au Manitoba est présidé conjointement par le Dr Helmut Harder, de l’Église mennonite du Canada, et le père Luis Melo, S.M., délégué œcuménique de l’archidiocèse de Winnipeg. Les deux coprésidents ainsi que six participants de leurs Églises respectives se sont réunis à sept reprises pour discuter de différents sujets. Il y a beaucoup à apprendre les uns des autres, car « en œcuménisme, nous parlons d’échange de dons », dit le père Melo. Chaque communauté de foi a quelque chose à offrir à l’autre et quelque chose à apprendre. Selon le père Melo, « la tradition anabaptiste d’être une Église de croyants et son engagement radical au Christ est réellement un défi pour nous. » Pour Harder, les mennonites sont impressionnés par « les structures mises en place par l’Église catholique pour nourrir la vie spirituelle. » Melo a découvert que « nous sommes très proches dans notre compréhension du salut comme quelque chose d’intrinsèque, en ce sens que la grâce n’est pas quelque chose qui reste en dehors de nous — elle nous transforme en l’image et la ressemblance du Christ. » Pour les mennonites, déclare Harder, cela nous conduit à être des disciples. Le groupe s’est réuni en janvier pour discuter de la possibilité de porter les fruits de ces dialogues aux paroisses et congrégations. Cependant, avant que cela ne puisse se faire, dit le père Melo, « il y a un plus large secteur à prendre en compte en termes de formation œcuménique : le clergé. »

La série « Spiritual Teaching and Social Practice » ( Enseignement spirituel et pratiques sociales ), parrainée par la commission œcuménique de l’archidiocèse de Regina et le Centre Jean-Paul II, avait pour conférencier, en janvier, le professeur Tony Cummins, du Canadian Theological Seminary. Le professeur Cummins a décrit l’histoire de l’évangélisme qui s’enracine dans la Réforme protestante en Europe, Martin Luther et l’Église Évangélique. Les Fundamentals ( Fondements de la foi ) ont été publiés entre 1910 et 1915 et exprimaient un anti-modernisme militant dont l’influence dure encore aujourd’hui, a-t-il dit. Il a défini l’évangélisme comme un Évangile fondé sur la Bible, centré sur Jésus, approprié personnellement et proclamé publiquement. Il a suggéré un certain chevauchement entre les évangéliques et le mouvement charismatique, « mais les évangéliques ne sont pas d’ordinaire catholiques ».

La cathédrale Saint-Paul, à Saskatoon, a été le cadre d’une célébration spéciale de la Saint-Sylvestre, alors que des représentants de diverses religions ont fait des appels passionnés en faveur de la paix par des prières et des chants. Quatre cierges, représentant le nord, le sud, l’est et l’ouest ont été allumés pour porter la lumière face à une menace de conflit. Des participants ont ensuite allumé de petits cierges aux quatre cierges pour illuminer la cathédrale comme un phare de paix. Des représentants des religions juive et musulmane, sikh et chrétien ont plaidé en faveur de la paix.

Ontario

Parmi les participants à un colloque musulman-mennonite, tenu à Toronto le 27 octobre 2002, on notait la présence de Hamid Parsania et de Hassan Rahipour, théologiens musulmans venus d’Iran, et de Jim Reimer, directeur du Mennonite Theological Centre de Toronto. L’idée du colloque est née d’un programme d’échanges entre l’Institut Imam Khomeini, d’Iran, et le Centre mennonite de Toronto, en collaboration avec le comité central mennonite. Des théologiens musulmans d’Iran et de Toronto se sont joints à des théologiens mennonites pour discuter des défis de la modernité pour leurs communautés.

Des femmes de cultures et de religions diverses, qui croient à la non-violence, se réunissent chaque mercredi midi auprès de la flamme du centenaire, sur la colline parlementaire, afin de prier pour la paix dans notre monde troublé. « Les Artisanes de la Paix » était à l’origine un petit groupe qui a entrepris une vigile hebdomadaire de la paix, le 23 janvier 2002, veille de la rencontre interreligieuse d’Assise convoquée par le pape Jean-Paul II. Les femmes prient en silence en formant un demi-cercle et faisant face à l’extérieur, pour symboliser l’unité et le désir de paix à travers le monde. Sr Jean Goulet, une des fondatrices du groupe, a dit que les participantes à la vigile hebdomadaires appartiennent à diverses religions — juive, chrétienne, musulmane et baha’ïe. Les Artisanes de la Paix invitent d’autres femmes à former des groupes dans leur région en fixant une heure et un jour précis pour la vigile.

Québec

Les participants à la 4 e Grande tournée œcuménique ont visité et assisté au culte de l’Église Évangélique du plein héritage ( Montréal ) le 9 février et le 9 mars 2003 à l’Église Anglicane St-Stephen’s à Westmount. Vendredi le 21 mars ils ont partagé le souper de Shabbat et assisté à l’Office chanté en hébreu au Temple Emanu-El Beth Sholom à Westmount. Renseignements complémentaires : Centre Unitas : Louise Boulianne-Séguin, coordonnatrice, tél. : (514) 485-0009, fax : (514) 483-9995, [unitas [at] bellnet [dot] ca], [www.unitasmeditation.ca]; tél. : (514) 937-9176, fax : (514) 937-4986, [info [at] oikoumene [dot] ca], [www.oikoumene.ca].

Struggle & Harmony ( Lutte et harmonie ) est le thème d’une série de panels suivis d’une conférence organisée par l’aumônerie interreligieuse de l’Université Concordia, afin de promouvoir une meilleure compréhension et un sentiment communautaire à l’intérieur de l’université. Les sujets traités comprennent, entre autres : la liberté d’expression; les traditions religieuses; les jours et les préceptes sacrés; les valeurs communes. Le premier panel sur les défis de la liberté d’expression pour les traditions religieuses et les institutions laïques a eu lieu le 28 janvier 2003. Les membres du panel étaient le Dr Donald Savage, le rabbin Shlomo Mahn, l’imam Salam Elmenyawi et le Dr Christine Jamieson. Pour renseignements complémentaires, veuillez communiquer avec Daryl Ross at 848-3585 ou Ellie Hummel 848-3590.

Une célébration œcuménique du jour du Souvenir, à Huntingdon, a réuni des membres des Églises St. John ( anglicane ), Saint-Joseph ( catholique ), St. Andrew et Athelstan ( presbytériennes ) ainsi que les Églises unies Huntingdon et Rennie. La célébration bilingue était présidée par Susan Estabrooks, ministre de l’Église unie. Cinq jeunes ont allumé trois cierges, représentant l’action de grâce, la paix et l’espérance. En lieu d’homélie, on a lu six récits sur les perspectives contemporaines sur la paix. Environ 400 personnes se sont retrouvées au pied du monument aux morts de la guerre, après la célébration, pour déposer une couronne de fleurs. Les membres du nouveau groupe œcuménique ont étudié diverses occasions de célébrations communes, comme celle du jour du Souvenir et la célébration dans le parc le week-end de la Fête du Travail. Une activité pour le mardi gras, avant le Carême, est à l’étude. Un chemin de croix œcuménique, à la fin du Carême, et une célébration de l’aurore le matin de Pâques font partie des traditions de Huntingdon depuis plus d’une décennie.

Parmi les thèmes abordés lors des causeries du jeudi à l’UQAM : 23 janvier : « Le judaïsme » avec Pierre Toth, membre de la congrégation hébraïque Dorsheimet; 6 février : « Éthique et spiritualité en affaire » avec Robert Dutton, président-chef de la direction de Quincaillerie; 13 février : « Bâtir la fidelité : un projet de couple » avec le pasteur évangélique Yves Alarie et son épouse Kathleen; 20 février : « Le Catholicisme chez les Autochtones du Québec » avec Sylvain Rivard de l’organisme Terres en vues, 20 mars : « Spiritualité et Psychologie » avec Yvan Marcil, prêtre carme. Les causeries figurent dans le cadre des activités organisées par le Service d’animation biblique et pastorale de l’Université du Québec à Montréal : (514) 987-3000 poste 6597#.

Provinces atlantiques

Une retraite sur l’unité chrétienne s’est tenue les 21 et 22 janvier 2003 au centre de retraite Villa Madonna, près de St. John, sur le thème : « Nous sommes des vases d’argile portant le trésor de Dieu ». La retraite était présidée par le très révérend William Hockin, évêque anglican de Frédericton.

Des chanteurs de diverses Églises se sont réunis pour un concert de Noël œcuménique, « Sounds of Christmas », à la paroisse St. Mary de Newcastle-Miramichi, le 15 décembre 2002. Parmi les chanteurs on notait le Jubilate Men’s Choir des paroisses anglicanes Saint Paul et Saint Mary et Blair Baisley de l’Église pentecôtiste Boom Road. Les bénéfices de l’événement étaient entièrement destinés au fond de restauration de l’Église Saint Mary. Le concert fut suivi d’une réception au centre paroissial.

La première maison Habitat pour l’humanité, dans la région de Frédericton, a été bénie le 21 décembre par Mgr Brian Sheehan, curé de la paroisse St. Dunstan. La maison a été construite par plus de 100 bénévoles qui ont fourni gratuitement des centaines d’heures de travail. Tous les matériaux qui ont servi à la construction ont été soit donnés, soit vendus au prix coûtant ou en-dessous. Des Églises locales, des groupes d’aide et des individus ont fourni temps et argent pour la réalisation du projet. Habitat pour l’humanité est une orga-nisation internationale chrétienne indépendante, vouée à l’élimination de la pauvreté par la construction de maisons en partenariat avec des familles dans le besoin. Le chapitre de la région de Frédericton a été fondé en mars 2000 et la construction de la maison a débuté en mai 2002. Pour renseignements complémentaires sur Habitat pour l’humanité, vous pouvez consulter le site web pour le Canada [www.habitat.ca] ou contactez les bureaux régionaux de Frédericton : tél. : (506) 474-1520, couriel [habitat [at] nbnet [dot] nb [dot] ca], siteweb [www.habitatsaintjohn.ca], de Moncton : tél. : (506) 384-4663, courriel [hfhma [at] nb [dot] aibn [dot] com]

Posted: Mar. 31, 2003 • Permanent link: ecumenism.net/?p=58
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